Ce satané virus nous empêche de vivre normalement, de danser, d’embrasser nos grands-mères… mais il nous empêche aussi de faire nos parties de jambes en l’air tranquillement. C’est ce que montre une enquête menée récemment par des chercheurs australiens. 

Par Fred Lafeuille

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Selon une récente étude du Kirby Institute menée sur des hommes homosexuels en Australie, la Covid-19 a largement impacté nos vies sexuelles. Les chercheurs ont en effet découvert que la pandémie a énormément réduit la fréquence des connexions réelles entre hommes du même sexe.

En gros : question sexe, pour certains, c’est devenu un véritable désert aride ! Ainsi, les résultats indiquent que les hommes gays ont 12 fois moins d’intimité qu’avant l’apparition du virus.

95% DES HOMMES GAYS ET BISEXUELS ONT PEUR DE LA COVID-19

Le journal médical JAIDS a partagé ses conclusions le 31 juillet, et c’est sans appel. L’étude a analysé les pratiques de 940 hommes homosexuels en Australie. Elle a découvert que 95% des personnes interrogées reconnaissaient la Covid-19 constitue un danger grave pendant l’intimité sexuelle. Du coup, elles reconnaissent avoir eu 84% de rapports sexuels occasionnels en moins.

Les résultats de notre étude montrent qu’une écrasante majorité d’hommes gays et bisexuels ont adapté leur comportement. Ils adhèrent aux directives de distance physique”, a déclaré le chercheur en chef, le Dr Mohamed Hammoud à QNews.

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Les hommes gays et bisexuels ont ajusté leurs stratégies de prévention tout au long de l’épidémie de VIH pour se protéger et se protéger les uns les autres. Notre communauté a une longue histoire de création de stratégies innovantes pour réduire les risques. Et ça continue avec ce nouveau défi de santé”.

Mais il faut toujours essayer de voir le bon côté des choses. Les chercheurs émettent l’hypothèse selon laquelle la réduction des rencontres intimes entraînera une forte baisse des nouveaux diagnostics d’IST.

MOINS DE PLANS OCCASIONNELS, C’EST AUSSI MOINS D’INFECTION PAR DES IST

Les tendances de ces diagnostics sont susceptibles de fluctuer considérablement en réponse aux changements des restrictions de distance physique”, a déclaré Garrett Prestage, l’un des coauteurs des rapports. Il a aussi fait remarquer qu’il prévoyait “une réduction des nouveaux diagnostics de VIH et d’IST à court terme”.

Et vous ? Qu’en pensez-vous ? Avez-vous réduit le nombre de vos plans ? Le site Gayety a posé la question à ses lecteurs et voici le résultat :

 

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