François Asselineau en garde à vue pour agressions sexuelles. Avec l’apparition du #MeTooGay il y a quelques semaines, c’est au tour de l’ancien candidat à la présidentielle, François Asselineau d’être placé en garde à vue. Le président de l’UPR est accusé d’agressions sexuelles, de harcèlement moral et sexuel pour la seconde fois.

Par Andrei Olariu

Ce sont nos confrères du Point qui ont révélé l’information hier, confirmée ensuite par l’AFP. Ce n’est d’ailleurs pas la première pour l’homme politique déjà placé en garde à vue pour les mêmes raisons le 15 mai dernier. Deux plaintes avaient alors été déposées par deux anciens salariés de l’UPR. Un ancien cadre a également fait un signalement auprès du procureur de la République.

« À chaque fois, je lui dis d’arrêter, mais ça le fait marrer« 

Dans les colonnes de Libération, Mathieu (prénom modifié), chauffeur et attaché de presse racontaient alors que François Asselineau l’aurait appelé tous les jours. Il lui aurait caressé la main alors qu’il conduisait et l’aurait embrassé sur la bouche alors qu’il dormait sur le siège passager. « À chaque fois, je lui dis d’arrêter, mais ça le fait marrer« , dit-il dans le quotidien.

Des preuves accablantes d’agressions sexuelles 

Devant des « amis du parti« , Mathieu aurait téléphoné au président de l’UPR et actionné le haut-parleur de son téléphone, pendant 45 minutes. « Une conversation indescriptible, tant elle était malsaine, glauque. C’était délirant, pervers« , raconte un participant à Libération. François Asselineau aurait « simulé des pleurs » avant de faire du chantage affectif à Mathieu. « Je t’aime, et toi aussi, tu m’aimes », dit François Asselineau.

À LIRE AUSSI : Le président du CNC en garde à vue pour agression sexuelle !

L’autre répond que non. « Là, tu dis ça parce que tu n’es pas lucide. Tu es rarement lucide d’ailleurs », aurait insisté l’ancien candidat.

“Une conversation indescriptible, tant elle était malsaine, glauque”

Ce ne sont que des calomnies« , s’est depuis défendu François Asselineau dénonçant des manoeuvres politiciennes pour l’empêcher de se présenter en 2022. Pourtant, au printemps plusieurs cadres du parti avaient demandé sa démission en raison de « l’existence de relations particulières et plus qu’insistantes de sa part« . Ces relations sont la « source de graves souffrances psychologiques”. François Asselineau n’avait alors pas souhaité démissionner ni se mettre en retrait du parti souverainiste.

Affaire à suivre donc … 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici