Jeremy Irvine jouera le premier Green Lantern gay à la télévision. C’est la plateforme de streaming américaine HBO Max qui l’a choisi. Après avoir campé un personnage gay dans Stonewall, l’acteur anglais rempile en se mettant dans la peau d’Alan Scott.
Par Fred Lafeuille
Ça faisait plusieurs semaines que les rumeurs couraient à Hollywood. Qui allait donc jouer dans la très attendue série télé Green Lantern ? Mais surtout, quel acteur incarnerait le super-héros ouvertement gay dans cette version fidèle au début de la série de comics dans les années 1940 ? Et puis le casting a finalement été officialisé…
Et c’est donc Jeremy Irvine qui campera le super-héros gay dans la série dont la production devrait démarrer dans les semaines à venir, selon The Hollywood Reporter. L’acteur britannique de 30 ans se mettra donc dans la peau d’Alan Scott.
Un super-héros gay dans une Amérique homophobe des années 1940
Alan Scott est le premier personnage à avoir porté le nom de Green Lantern en 1940. L’histoire se déroulera justement en 1941 et en 1984, dans une Amérique hautement homophobe où Alan cache bien entendu son homosexualité.

Depuis, plusieurs autres Green Lantern ont été proposés par l’éditeur de BD. Mais selon les puristes et les fans, Alan Scott est l’unique incarnation du super-héros avant que DC Comics choisisse de confier le job à un autre personnage, Hal Jordan.
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Jeremy Irvine sera donc les premiers super-héros ouvertement gay à la télévision. La série, écrite et produite par Seth Grahame-Smith et Marc Guggenheim (Arrow), sera composée de 10 épisodes. Aucune date de lancement n’a encore été communiquée par HBO Max.
Jeremy Irvine jouera le premier Green Lantern gay
Quant à Jeremy Irvine, ce n’est pas la première fois qu’il interprète un personnage LGBT+. En 2015, il était à l’affiche de Stonewall. Beaucoup ont considéré que le film était raté.
Quant aux militants pour l’inclusivité, ils reprochaient au film de se focaliser sur une vision des émeutes de Stonewall au travers du regard d’un homme cis et blanc. Et donc, d’invisibiliser les personnes noires et queers à l’origine des révoltes.
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